Déposer vêtements : gagner argent en les vendant facilement

14 décembre 2025

Jeune femme plie des vêtements dans une cuisine lumineuse

Vendre ses vêtements au kilo n’a rien d’un effet de mode passager. Les chiffres s’emballent, les acteurs se multiplient, les usages se transforment. Mais derrière cette apparente simplicité, chaque plateforme impose ses propres codes : tri préalable, quotas, préférences pour certaines marques, ou encore écart de prix selon l’état des pièces. Rien n’est vraiment uniforme, ni dans le processus, ni dans la valeur attribuée à nos chemises reléguées ou à ce jean fatigué.

Selon l’opérateur choisi, la donne change : paiement immédiat ou dépôt-vente avec versement différé, expédition par colis, dépôt sur place ou collecte à domicile. Autant d’options qui redéfinissent le choix du canal de revente et, parfois, la rapidité du gain.

Pourquoi vendre ses vêtements au kilo séduit de plus en plus de particuliers

La seconde main n’a jamais autant bousculé nos habitudes. Entre 2019 et 2021, le marché français a bondi de 140 %. Rien d’anodin. Nos placards débordent de vêtements inutilisés, empilés et presque oubliés. Leur offrir une seconde vie répond à un double objectif : libérer de l’espace et récupérer de l’argent, sans attendre ni s’encombrer de démarches interminables. La vente au kilo a cet avantage : elle gomme la corvée du tri minutieux. On transforme en quelques gestes ce qui encombre en billets tout neufs.

Mais cet engouement ne se limite pas à une question de place ou de portefeuille. Une nouvelle manière de voir les choses s’installe : ce qui paraissait sans valeur autrefois, un sweat fatigué, une robe démodée, trouve aujourd’hui des repreneurs. Plateformes et friperies ont flairé le filon : elles rassurent, simplifient, régulent. Résultat, déposer un carton de vêtements devient un acte collectif. Vendeur, acheteur, intermédiaire : tous participent à cette économie circulaire qui profite à chacun.

Voici pourquoi de plus en plus de gens sautent le pas :

  • Réaliser un gain financier en transformant des vêtements oubliés en ressources immédiates.
  • Optimiser l’espace chez soi, sans culpabilité ni perte de temps.
  • Adopter une démarche éco-responsable en prolongeant la vie des textiles.

La vente au kilo efface la frontière entre professionnels et particuliers : chacun peut valoriser son dressing, avec efficacité et simplicité. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : cette pratique s’ancre dans les usages, elle n’est plus un choix marginal, mais un réflexe de gestion du quotidien.

Vente au kilo : comment ça marche concrètement ?

Déposer un carton de vêtements pour les vendre au kilo, c’est choisir la rapidité et l’efficacité. Il suffit de rassembler ce dont on veut se séparer : habits, accessoires, voire chaussures. Direction une friperie en ligne ou un magasin d’occasion. Plusieurs structures sont sur le créneau : Label Emmaüs, Guerrisol, dépôts-ventes indépendants, associations locales…

Le processus est limpide. On pèse le tout : vêtements propres, triés, sur la balance. Le montant proposé dépend du poids, du type de textile, parfois de la marque et de l’état général. Certaines friperies en ligne, comme Fripe ReBelle, rachètent directement contre virement ou bon d’achat. En boutique, la reprise se fait souvent en espèces ou crédit à consommer sur place.

Les différentes solutions disponibles :

  • Friperies en ligne : estimation, expédition offerte, règlement rapide.
  • Dépôt-vente : la boutique s’occupe de tout et reverse un pourcentage après la vente.
  • Boutiques, marchés, brocantes : paiement immédiat au kilo, sans formalités.

La vente en lot simplifie tout. Pas besoin de détailler chaque article. Les vêtements jugés trop abîmés ou invendables sont donnés à une association ou glissés dans une borne de collecte. Ce circuit court valorise chaque pièce encore portable et permet de récupérer rapidement de l’argent.

Quelles plateformes et solutions choisir pour revendre facilement ses vêtements ?

Le marché de la vente de vêtements d’occasion s’est diversifié à grande vitesse. Il existe aujourd’hui une plateforme pour chaque besoin et chaque type de vêtement. En tête, Vinted : simple à utiliser, vaste communauté, absence de commission pour le vendeur. LeBonCoin élargit le champ en autorisant la vente par lots, par cartons ou à la pièce, pour tout type d’habit ou d’accessoire.

Pour les vêtements de créateurs ou le haut de gamme, Vestiaire Collective assure la vérification de chaque article et sécurise la transaction. Les adeptes de vintage et les parents en quête de solutions pour enfants se tournent vers Once Again, Prêt à Changer ou La Fée Troquette. Les friperies en ligne, comme celles déjà évoquées, rachètent sans passer par la case annonce ou négociation.

Voici comment s’orienter parmi les principaux acteurs :

  • Pour recevoir un paiement direct : friperies en ligne, dépôt-vente, Guerrisol, Label Emmaüs.
  • Pour une gestion en solo : Vinted, LeBonCoin, Facebook Marketplace.
  • Pour les pièces de luxe : Vestiaire Collective.
  • Pour vêtements enfants : Rose Indigo, Salopette et Petit Col, ByBambou.

La vente hors ligne garde ses adeptes : vide-greniers, marchés aux puces, boutiques associatives comme Emmaüs ou Guerrisol. Ici, pas d’attente : paiement immédiat, aucun besoin de prendre des photos ou de rédiger une annonce. Pour rentabiliser au mieux, il suffit d’identifier la plateforme qui correspond le mieux à chaque type de vêtement, du lot familial à la pièce de créateur.

Homme souriant dépose des vêtements dans une boutique de seconde main

Conseils pratiques pour maximiser ses gains et éviter les pièges courants

La présentation change la donne. Une photo nette, une lumière naturelle, un vêtement repassé, des détails mis en avant : chaque annonce doit donner envie. Indiquez sans détour la taille, la marque, l’état et la saison. Les vêtements récents ou griffés partent vite, mais la précision et l’honnêteté rassurent et accélèrent la vente.

Sur Vinted, LeBonCoin ou Vestiaire Collective, soignez la description : signalez tout signe d’usure ou défaut. Cette transparence évite les litiges et fidélise la clientèle. Certains utilisent déjà des outils d’intelligence artificielle pour générer des annonces, mais rien ne remplace un texte personnalisé et sincère.

Un point d’attention : le dropshipping est interdit sur Vinted. Publier en masse des articles neufs issus de sites comme Shein, Temu ou Alibaba conduit à la fermeture du compte. Concentrez-vous sur la revente de vos propres vêtements pour éviter tout désagrément.

Pensez à l’emballage lors de l’envoi. Optez pour une boîte solide et protégez les textiles. Certains prestataires, comme le Groupe Routage, proposent des solutions toutes prêtes. Fixez des prix réalistes : inspirez-vous des annonces similaires, ajustez selon l’état et la demande. Un tarif trop haut freine les ventes, un tarif trop bas réduit vos gains.

Un dernier conseil : restez vigilant. Vérifiez toujours les profils, refusez les paiements hors plateforme. La sécurité n’est jamais acquise sans un minimum de rigueur, même pour la vente de seconde main.

À chaque vêtement revendu, c’est un peu moins de gâchis, un peu plus de liberté, parfois même une satisfaction inattendue. L’économie circulaire, ça se joue à l’échelle du dressing, et chaque carton déposé trace un chemin vers une consommation plus futée.

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